dimanche 12 octobre 2014

Samedi 21 septembre 2013 : Cacabelos – La Portela de Valcarce.

De retour à Cacabelos, nous parcourons la ville  à pied  à la recherche d’une librairie pour acheter une carte routière de la Galice. En vain ! Viviane se rabat sur de longs beignets, les « churros ».

9h30 : je quitte Cacabelos le long de la N6 pendant 4 km, car aucune alternative n’a été envisagée.
Puis un chemin blanc bifurque à travers les vignes, traverse un hameau et gagne Villafranca del Bierzo, au riche patrimoine jacquaire. Par une ruelle pavée, j’entre en ville. J’achète une carte de la Galice et je fais une pause dans un bar à tapas en buvant une bière.
Après le pont sur le río Burbia, comme j’hésite entre le chemin par la montagne et la piste le long de la N6, je suis rattrapé par les Bretons. Renseignements pris, la variante par la montagne ne passe pas à Pereje. Or c’est là que j’ai rendez-vous avec Viviane. Ce sera donc par la vallée que nous allons continuer. Je chemine avec Anne et Jacques sur cette piste bétonnée protégée des voitures par un muret de béton ! En fait, c’est tout simplement la chaussée que l’on a rétrécie pour permettre le passage sécurisé des randonneurs. Nous marchons de concert jusqu’à une intersection avec l’ancien tracé de la nationale, à l’entrée de Pereje.
Nous apercevons le Ducato, garé à l’ombre de châtaigniers. Viviane et moi invitons nos amis à partager notre repas. On dépose les sacs à dos et on s’attable tous les quatre dans le fourgon. Les Bretons reprennent la route alors que je m’attarde à faire la sieste…

Le Camino sort du village puis côtoie à nouveau la N6. Par la suite, il reprend l’ancien tracé de la route, au trafic beaucoup plus calme. C’est curieux, chaque fois qu’une possibilité de quitter le grand axe nous est offerte, les troupeaux de pèlerins préfèrent suivre la route ! Tant mieux pour nous, d’ailleurs. Après Trabadelo, la variante de la montagne rejoint le tracé officiel. Je rattrape Anne et Jacques, en conversation avec un routard qui revient de St-Jacques et qui, après un aller par le chemin du nord le long de la côte atlantique, retourne en France par le Camino francés. Pas facile d’ailleurs, car le sentier en sens inverse n’est pas balisé. « Bah, je n’ai qu’à me fier à la foule de pèlerins qui arrive en face » dit-il. On continue de suivre la route de la vallée jusqu’à un parking de poids-lourds en face d’un bar-restaurant pour touristes, à l’entrée de La Portela de Valcarce. Viviane y est stationnée. Il est 17h30. Elle nous raconte que des touristes en autocar ont fait une halte, ont écouté un concert de musique celtique devant le restaurant puis se sont engouffrés dans leur car pour repartir aussi vite qu’ils étaient arrivés ! Elle me dit aussi avoir été abordée par le routard de Rabanal que nous avions emmené à Foncebadón mercredi dernier. Du chemin-stop, une façon d’arpenter le chemin de St-Jacques sans trop de fatigue !
Anne et Jacques vont chercher un hébergement  un peu plus loin dans le village.

Quant à nous, nous rejoignons un petit camping à San Fiz do Seo, dont j’avais aperçu les indications un peu auparavant. Très sympathique, en bord de rivière, avec peu de monde et bizarrement, seulement des Français.

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