dimanche 12 octobre 2014

Lundi 24 septembre 2012 : Cirueña – Viloria de Rioja.

Après Cirueña, la piste file en ligne droite à travers champs, en une série de montagnes russes. Les randonneurs qui me précèdent  sont visibles à des kilomètres.


Trajet monotone avec un fort vent contraire. Passage à un point haut, l’Alto de Matacon. Dans le prolongement de la longue descente rectiligne, Santo Domingo de la Calzada est en vue.
Le camino de Santiago entre en ville.


La ville tire son nom d’un moine bénédictin, né en 1019 et connu pour ses constructions : ponts, églises et hôtelleries destinées aux pèlerins.
J’arrive au pied de la cathédrale. Edifiée à partir de 1158 sous la conduite de san Juan de Ortega, disciple de santo Domingo, elle est achevée au XVIe siècle. L’entrée est payante. Je ne prends pas le temps de me rendre au guichet sous le cloître. Dommage ! L’élément incongru du sanctuaire est son poulailler, une cage abritant un coq et une poule, en référence à la légende du Pendu dépendu.
Jusqu’à Grañón, l’itinéraire est hélas souvent proche de la N120 « la haine sans vin » ainsi appelée par les pèlerins. A la sortie de la ville, je loupe un itinéraire alternatif qui aurait permis de l’éviter.
A Grañón, je visite l’église, sans avoir repéré Viviane, stationnée sur la place. Elle me rejoint avec le camping-car dans la rue principale, la calle Mayor. « Tiens, le 07 ! » s’exclame un randonneur qui l’aperçoit en même temps que moi. Il s’agit d’un groupe de trois Français que Viviane a déjà eu l’occasion de rencontrer lors de ses attentes sur le sentier. Nous sortons du village pour nous installer sur un terre-plein près d’un hangar agricole.

Dans l’après-midi, j’atteins un portique en plein champ sur une hauteur à 725 mètres d’altitude qui informe le marcheur que le chemin pénètre dans la communauté autonome de Castille-León, province de Burgos.
Descente rectiligne et parallèle à la N120 jusqu’à Redecilla del Camino. Je rencontre les Français qui ont fait étape au refuge local.
La piste aménagée s’obstine à longer la N120. Au moins nous restons en sécurité derrière les barrières. Après le village de Castildelgado, on s’éloigne de la nationale pour atteindre Viloria de Rioja.

Viviane est là, fidèle au rendez-vous. Comme nous ne savons guère où dormir, elle se renseigne auprès d’un paysan qui lui indique la maison de la dame qui s’occupe de l’église. Oui, on peut rester là pour une nuit seulement. Nous stationnons donc devant l’église du village pour la soirée et la nuit. On reste confinés à l’intérieur du camping-car. De toute façon, malgré le beau soleil déclinant, le vent est trop fort…

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