dimanche 12 octobre 2014

Lundi 7 septembre 2009 : Tence – Queyrières.

A la sortie de Tence, les deux GR bifurquent entre bois et pâtures dans un paysage agreste.


Après le ruisseau de Joux, c’est la traversée de villages et hameaux jusqu’à Saint-Jeures, sur le plateau du Vivarais-Lignon. Des onagres bisannuelles, fleurs jaunes à grosses pétales, qui s'ouvrent pendant la nuit, achèvent de faner sur les talus.
L’empreinte volcanique prend peu à peu possession du paysage. A Pouzol, vue sur le pic du Lizieux ; à Saint-Jeures, sur les sucs d’Achon et des Ollières.
Bosquets, champs et pâturages alternent jusqu’au ruisseau de l’Auze, en contrebas d’Araules.

Alors que je fais une sieste dans le Boxer après le repas, arrivent deux randonneurs belges, ceux que j’avais aperçus samedi à Coirolles. Ils nous demandent si l’on peut les véhiculer jusqu’à Queyrières, car ils doivent rejoindre Le Puy plus tôt que prévu et rentrer en Belgique. Nous sommes bien entendu d’accord,  et Viviane me largue là en quelques minutes.
Je monte à Araules (1033 m), traverse le village adossé sous une butte avec ses belles maisons de roche volcanique et leurs toits de lauze.
Bien entendu, dans la précipitation, j’ai oublié ma casquette. Or le soleil est chaud.
Le sentier va traverser le nord du massif du Meygal. Ces hautes terres de granite et de laves, hérissées de buttes volcaniques appelées sucs, résultent du formidable bouleversement qui se produisit il y a des millénaires au cœur du Velay oriental.
Le sentier entre dans la forêt du Meygal. Sur la lisière, les sorbiers des oiseleurs arborent leurs fruits rouges. J’atteins le carrefour routier des Quatre-Routes (1248 m). J’y rencontre Viviane (qui me refile ma casquette). Le GR 40 (tour du Velay) se joint aux deux autres pendant un kilomètre. Vue sur le Testavoyre et le Mounier, les points culminants du Meygal. Au hameau de Raffy, les maisons sont de roches volcaniques avec des toits en lauzes.


Je passe à gauche de la maison d’assemblée.
A partir du XVIIe siècle, une institution se développa dans le Velay. Les Béates, des sortes de religieuses laïques, se dévouaient à la population du village. Les maisons d’assemblée étaient jadis construites par le village pour héberger la béate. Elles se dressent encore ici et là, témoins de cette époque.
Je parviens aux premières maisons de Queyrières (1200 m).

Nous gagnons à 17h un petit camping  près d’un stade à Saint-Julien-Chapteuil.

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