dimanche 12 octobre 2014

Jeudi 3 juin 2010 : Figeac – Béduer.

Au lever, fraîcheur matinale et grand ciel bleu.
Sans pénétrer au centre-ville de Figeac, le sentier de Saint-Jacques-de-Compostelle va s’attaquer maintenant aux causses du Quercy, vastes étendues calcaires et dénudées qui forment la bordure ouest du Massif central.
Après avoir franchi le pont sur le Célé, le sentier gravit la colline du Cincle par un chemin à flanc de coteau. Il arrive à un monument d’où l’on jouit d’une vue sur la ville et il emprunte une route sur le plateau. Il atteint l’Aiguille du Cincle, curieuse obélisque en pierre de forme octogonale. Quatre obélisques auraient marqué, croit-on, les limites d’une abbaye de bénédictins.
Le GR traverse une zone industrielle puis s’oriente au sud-ouest vers le hameau de La Cassagnole. Nous sommes sur le  causse de Saint-Chels. Ce causse est délimité au sud et au nord par les vallées du Lot et du Célé qui se rejoignent à son extrémité ouest, et à l’est par le Limargue. Le sentier emprunte un chemin de causse entre des murets de pierre dans une végétation de relief karstique. Des « gariottes » font leur apparition sur le parcours. Ce sont des cabanes de pierre sèche, sans aucun liant, édifiées par les bergers pour servir d’abri. Un milan tournoie. Le soleil monte, la chaleur se fait sentir. Casquette et crème solaire sont nécessaires.
J’entre dans Faycelles. Une accueillante auberge derrière l’église m’incite à faire une pause. Sous la tonnelle, les deux randonneurs de Conques avec leur chien Dagobert se régalent d’un aligot. Je bois une bière en leur compagnie puis je reprends mon chemin. Long trajet sur route en plein soleil.
Viviane arrive à ma rencontre. Nous empruntons ensemble un chemin ombragé qui mène à un carrefour avec un oratoire au lieu-dit Mas de la Croix. On mange sur place dans le fourgon. Bientôt arrivent Dagobert et ses deux maîtres. Nous les invitons à prendre le café. Ils ont décidé de faire étape au camping de Béduer, tout près d’ici pour épargner la grosse chaleur à leur chien.

Il est 15h30. Finalement, je n’ai pas trop envie non plus de continuer. Je remets mes chaussures pour une demi-heure de marche. Un sentier pierreux, un chemin de causse, et j’atteins une route à hauteur du mas de Surgues. J’y retrouve la blonde et la brune qui sont allées trop loin et devaient s’arrêter au Mas de la Croix. A 500 mètres hors GR, je rejoins le camping du Pech Ibert, à Béduer, où m’a précédé Viviane.
Nous plaçons le camping-car derrière un mobil-home où sont déjà installés les deux compères. Plus tard, on les invitera à boire le pastis avec nous sous l’auvent.

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